Jour funeste pour l’économie du Paimboeufland, la dernière usine de jambe de bois va fermer ses portes.
Pris de panique, Mickey, l’unique employé de l’usine a décidé de séquestrer son patron Jean Jean Paul, avec qui il travaille depuis plus de 20 ans. Ensemble ils avaient eu l’idée de monter cette petite fabrique de jambe de bois, mais à l’ouverture, l’irréparable c’est produit…
Comme pour les grandes entreprises, ils imaginaient la leur avec une pourriture de PDG à sa tête. Ils en voulaient un vrai de vrai, un qui joue à cet ignoble sport factice de merde qu’est le golf et trompe sa femme de pacotille.
Or l’usine ne pouvait pas avoir deux PDG, et il fallait bien un esclave d’employé pour faire comme tout le monde. Jean Jean Paul fut donc désigné PDG de l’Usine de jambe de bois du Paimboeufland après avoir gagné plusieurs parties de cache – cache consécutives. Son ami de toujours François-Hilderbert du changer de prénom et s’appeler Mickey pour faire plus ouvrier. Ainsi, jamais plus ils ne burent de bière ensemble, jamais plus ils ne partagèrent la même pute et jamais plus Jean Jean Paul ne prêta son stylo bic fétiche à Mickey de peur qui ne le lui vole !
La rigolade était finie !!!
Mai s aujourd’hui avec les balles à fragmentation qui vous retourne l’intérieur en vous laissant peu de chance de survie, l’interdiction des mines anti-personnelle et l’homosexualité des pirates, la jambe de bois est en crise.
Dans l’unique salle de l’Usine, Jean Jean Paul et Mickey se redécouvre. Ivres morts ils se racontent toutes ces années foutues, sacrifiées au paraître. Dans un sursaut de conscience, Jean Jean Paul proposa alors de partager l’Usine équitablement. Chacun prit la moitié du stock de jambe de bois : 52 pour Mickey et 52 pour Jean Jean Paul. Signe du destin, le stock comprenait un chiffre impair de jambe, ils brulèrent donc la dernière et mirent le feu à l’usine.
FINAL :
Mickey se lança dans l’élevage canin et pu dresser ses premiers chiens avec son stock de jambe de bois qu’il arrivait à lancer très loin, surtout les jambes de bois spécial « alcoolique » en liège. Jean Jean Paul est devenu consultant pour Jambe de Bois Revolving, le spécialiste de la jambe de bois à crédit. Il fît don de son stock à un artiste du Paimboeufland qui les planta à l’envers dans le cimetière. Prit de panique en voyant des jambes qui sortaient de la terre, nombre de vieux ont été victime de combustion spontanée au kérosène.
Cette histoire finit plutôt bien, même si le patron n’est pas mort sous les tortures de ses employés comme dans tous les contes pour enfant de Paimboeufland.
Votre désespéré chef, mais chef quand même !
Paimboeuf le maudit
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